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Articles

Affichage des articles du décembre, 2016

Die, 2016, die !

Bon, vu le nombre de gens que 2016 a enterrés (dans le tas, des gens dont je me fichais un peu, mais aussi pas mal de gens que j'admirais beaucoup), il est peut-être temps d'enterrer 2016 à notre tour. Bon, tout n'a pas été négatif (à mon petit niveau, entre une petite nièce toute neuve, un premier roman, de belles rencontres, j'ai pas à me plaindre) mais même de mon petit point de vue y a eu des coups de grisou (des soucis de santé chez des très proches). Bref, il est temps d'effacer l'ardoise et de passer à autre chose. Même si les perspective ne sont pas mirobolantes et qu'elles évoquent même un trip encore plus de la même chose. Enfin, bon réveillon à tous et à l'an prochain !

Mes nuits sont plus belles que vos futurs

Ce qu'il y a de bien, avec l'insomnie (faut que ça ait un côté positif, hein, sinon ce serait déprimant), c'est que la cervelle y fonctionne à plein régime sans rien pour la déranger. Parce qu'à deux heures du mat', pas de téléphone qui sonne, pas de ménage ni de vaisselle à faire (le lave-vaisselle programmé s'en charge précisément à cette heure, et passer l'aspi c'est un coup à se faire démonter la tronche à coup de tabouret ikéa par les autres habitants de la maison ligués), et donc, quand on est trop éclaté pour lire, on coupe la lumière et on laisse les neurones divaguer. Le problème du procédé, c'est que le lendemain, en général, on a globalement tout oublié de ce à quoi on a pensé. Ou une fois bien réveillé, quand on n'a pas oublié, on a vite fait de se rendre compte que la machine à tourné à vide et n'a produit que du fumier. Et puis des fois, on se souvient, et le truc est pas mal. Et là, au lieu de se remettre au boulot (au choi

Le livre des rêves

C'est quand je suis tendu (quelqu'un a eu des soucis de santé assez lourds dans la famille, donc là ouais, j'ai été grave tendu) que je fais le plus de rêves idiots, quand j'arrive à dormir. Mais quand je parle de rêves idiots alors là c'est du  complètement con, d'une absurdité foncière qui me confond au réveil, des choses auxquelles je n'arrive même pas à trouver un sens aux détails les plus triviaux. Là, par exemple, j'ai rêvé d''une ancienne collègue avec laquelle j'ai bossé y a des années, et à qui je n'avais pas repensé depuis bien longtemps. C'était quelqu'un que j'appréciais, un peu fofolle, une personne rigolote avec laquelle j'ai eu plaisir à travailler. Dans mon rêve, je découvrais qu'en fait, quand elle n'était pas au boulot, elle écrivait des bouquins. Et que c'était elle, Preston Child. C'est là que ça devient absurde. Dans la réalité, je crois que j'ai jamais lu de ma vie un bouquin d

Le complot (ou quand le sot montre la Lune, le sage regarde dans les tuyaux)

C'est assez épatant, le nombre de théories du complot qui visent la conquête spatiale, et plus particulièrement la Nasa. Entre les tenants de la Terre Plate, ceux de l'Univers Electrique dans lequel la gravité n'existe pas, la vieille histoire selon laquelle Neil Armstrong ne serait jamais allé sur la Lune, les dissimulations de preuves extraterrestres orbitale, lunaires ou martiennes, on se demande pourquoi cette déjà vénérable institution s'en prend autant dans la gueule. Et puis, fort heureusement, Donald Trump nous donne la réponse avec l'absence de subtilité qui le caractérise. Merci, Donald. Car il a annoncé à la Nasa qu'elle avait mieux à faire que de perdre du temps avec des recherches sur le climat. C'est astucieux, hein ? On conteste les résultats des recherches et ensuite, sous prétexte que c'est contesté, on essaie d'empêcher la recherche d'obtenir des résultats. (Notons que la mère Pécresse essaie de nous faire la même sur les re

Trou Defective (saison 2)

Ayant passé pas mal de temps dans le train depuis une dizaine de jours, j'ai eu l'occasion, comme j'en parlais dernièrement, de regarder la série True Detective* , produite et écrite par Nic Pizzolatto, un auteur de polar dont j'ai un des bouquins sur ma pile depuis des mois. Tout le monde m'avait dit que la saison un était super. Et que la saison deux était pourrie. Je viens de m'enfiler les deux (huit épisodes chaque), et j'ai été enthousiasmé par la saison un. Scénario, acteurs, photographie, cadrage, tout y était épatant. Une enquête bien poisseuse sur un tueur en série jouissant au moins de complicités haut placées, le tout dans l'ambiance moite des bayous de Louisiane. Avec une charge malsaine qui la faisait flirter avec le fantastique, sans jamais franchir la ligne. Exercice brillant, donc. Auquel il était difficile de livrer une suite sans se planter. Sauf que la saison 2 n'est pas une suite, et emprunte complètement d'autres chemin

Trou defective

Bon, mon passage sur Bordeaux fut bref, mais intense. Seule ombre à la journée : on m'avait filé un billet de première classe, et je me suis retrouvé avec un vieux qui lisait l'Equipe en poussant de gros soupirs. Je ne sais pas si vous savez, mais les gens qui lisent l'Equipe dès le matin, ça me fait flipper grave. C'est pas naturel. Ça a un côté vraiment malsain, je trouve. Même pas le matin, d'ailleurs. C'est un peu comme un mec de Daesh, un buveur de Red Bull ou un type qui se taillade la bite au rasoir, on peut pas avoir de valeurs communes avec des gens comme ça. Du coup, j'ai fini le voyage à la voiture bar, c'était plus prudent, pour le repos de mon âme. Le reste de la journée fut très sympathique, et merci encore à la Zone du Dehors d'avoir accueilli mes vaticinations. J'ai profité du voyage de retour pour rattraper (un peu) mon retard en séries TV en avançant dans True Detective . Très impressionné par le travail du cadre et des lu

Et dire que j'aurais pu avoir le Nobel

Ah, déceptions que nous inflige un monde cruel, par le truchement des plus sympathiques coups de mains. J'étais convié comme vous le savez sans doute à une animation autour de Lovecraft. Y participait également un auteur qui, quand il n'écrit pas des bouquins, bosse dans la physique des particules. Comme j'ai le ciboulot qui surchauffe non stop, j'ai forcément, vous vous en doutez, tout un tas de foultitudes de théories qui me trottent dans les neurones, mais que je manque de l'équipement et, osons le dire, du niveau en maths pour valider ou infirmer. Il me fallait donc un spécialiste pour répondre à quelques questions. Comme j'en avais un sous la main (je lui avais demandé auparavant par mail si ça ne l'embêtait pas de m'éclairer, ce qu'il avait fort aimablement accepté), j'ai dévoilé mes batteries. Bon, à moins qu'il soit fourbe et qu'il garde ma piste pour lui, je me suis fourvoyé. Les perturbations du champs scalaire de Higgs au p

Dessert qui tue

Il vous reste une galette pour fajitas et vous n'avez plus de bidoche et de poivrons ? Qu'à cela ne tienne, voilà un petit dessert vite fait bien fait qui vous fera péter le compte de calories et vous permettra d'adresser un gros doigt métaphorique aux docteurs Dukon et consorts. Tartiner un peu de beurre, saupoudrez de cassonade, et mettez une barre de chocolat (ou deux). Dans un récipient à part, délayez deux cuillers à soupe d'ovomaltine et deux cuillers à soupe de lait en poudre dans l'équivalent une cuiller à soupe d'eau bouillante. Nappez vos barres de chocolat avec la patouille obtenue. Repliez votre galette. Passez trente secondes au micro-onde. Enjoy.

Miracle de Noël

Dans la série "ça paye d'être raisonnable", je trainais mes bottes dans une librairie qui vend de l'occase et de la vieillerie, comme ça m'arrive souvent. Mon regard a été attiré par un recueil d'un illustrateur de la Belle Epoque que j'apprécie. Mais le prix du truc était dissuasif. Pas si élevé que ça, ceci dit, mais pas raisonnable en ce moment. En octobre, je l'aurais pris sans hésister, par exemple. Au prix d'un effort de volonté qui m'emplit d'une fierté sans borne, tel le pochetron qui repose une bouteille sans en dépuceler le goulot, j'ai reposé le bouquin. Et j'ai continué à fureter. Et dans un bac, j'ai déniché pour même pas une poignée d'Euros un exemplaire des Chants de Guerre et de Mort, de Robert E. Howard. Bouquin que je n'avais eu qu'une fois entre les mains en vingt ans, et qui est à peu près introuvable. Et que j'ai eu pour rien. (bon, c'était pas l'édition illustrée, mais même l'

Da Rohonczi Code

C'est sans doute assez idiot, mais je me passionne en ce moment pour l'iconographie du Codex Rohonczi. Moins connu que le Manuscrit Voynich, c'est un de ces bouquins dont le texte a longtemps résisté à toute lecture (dans les deux cas, on a proposé des traductions assez prosaïques, que les aficionados des secrets et mystères rejettent parce que comme souvent, la solution du mystère est inférieure au mystère lui-même) (c'est ce que j'appelle le "Principe de Felt", du nom du clampin médiocre entré dans l'histoire sous le nom de "Gorge Profonde"). C'est de ce truc là que je vais parler Bref, tel quel, le Codex découvert en Hongrie est probablement une Histoire Sainte écrite dans un dialecte archaïque du roumain, avec un alphabet qui n'en est pas un (150 caractères, quand même) et date du XVIe siècle (mais est peut-être une copie d'un ouvrage plus ancien). Pour le coup, sans les illustrations à base d'auréoles, d'ailes

Saturday Night Terror

Un petit générique, à chanter sur l'air de La Croisière s'Amuse : Lovecraft, exciting and new Come aboard. We're expecting you. Lovecraft, fear's strangest reward. Let it flow, it floats back to you. The Lovecraft soon will be making another run The Lovecraft promises madness for everyone Set a course for insanity, your mind on a new abyss. And Lovecraft will hurt anyone It's an open mouth on a ghastly shore. It's Lovecraft! Welcome abord It's Lovecraft! Et tout ça pour annoncer ce samedi une grande soirée Lovecraft, à partir de 17 heures au Gibert de Barbes, 13-15 Boulevard Barbes, Paris 18. Seront présents, outre votre serviteur, les excellents Raphael Granier de Cassagnac, Nicolas Fructus et peut-être Thomas Day, tout ça pour causer Contrées du Rêve, tentacules et indicibilités diverses (oui, il y a beaucoup d'actes d'indicibilité, chez Lovecraft).